l'étagement de la végétation, de la faune et des activités humaines
L'étagement de la végétation, de la faune et des activités humaines
Les conditions de température, la pluviométrie, l’enneigement annuel, les périodes de gel, le vent, sont autant de paramètres qui varient progressivement avec l’altitude.
La température baisse par exemple en moyenne de 0,55° Celsius tous les 100 mètres de dénivelé.
Ces variations conditionnent de manière marquée l’implantation de tous les végétaux qu’ils soient arbres, fleurs ou graminées. C’est pourquoi la végétation décline tout au long des pentes, des formations variées répondant à des critères d’adaptation plus ou moins strictes.
La notion de versant, adret (versant ensoleillé) ou ubac (versant à l’ombre), pondère ou accentue les phénomènes climatiques, tout comme l’exposition au vent.
Tous ces facteurs interviennent activement dans le paysage de nos montagnes.
A l’instar des végétaux, les animaux sont également sensibles à cet étagement, soit directement, soit indirectement, notamment quand ils dépendent d’une espèce végétale particulière.
La Chaîne de Belledonne présente une grande amplitude altitudinale entre ses piémonts et ses sommets, aussi la plupart des étages de végétation typiques des Alpes du Nord sont représentés et accompagnés du cortège d’espèces végétales et animales qui leur sont propres.
L’Homme a trouvé comment tirer parti de la diversité de ces étages, allant parfois jusqu’à modeler le paysage.
Un fil conducteur…
Au-delà de la mitoyenneté qui uni de fait un étage à un autre, un élément vital pour l’homme et son environnement uni tous les étages. Cet élément trouve son origine près des cimes de la Chaîne de Belledonne, là où quelques menus glaciers attendent leur dernière heure.
L’eau de Belledonne, stockée naturellement dans ses cuvettes glaciaires, alimente par gravité chaque étage de végétation, chaque niche écologique et économique des étages du « dessous ».
Elle descend chaque marche de Belledonne, irrigant les balcons et fournissant jusqu’au piémont sa puissance mécanique qui fût indispensable au boum de l’industrie papetière et métallurgique de Belledonne.
Sous l’impulsion d’hommes comme Matussière ou Bergès, cette énergie devenue houille blanche, a participé au développement de la vallée du Grésivaudan. Elle alimente aujourd’hui de manière incontournable les communes et les foyers de notre société montagnarde. (lien vers le Musée de la Houille Blanche)
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Shémas et photos : Belledonne en Marche