Étage subalpin

 

L’étage subalpin de 1650 m à 2200 m

 


 


C’est la limite à partir de laquelle les pentes se dénudent peu à peu de leur couvert forestier. La partie médiane de cet étage est également nommée zone de combat. C'est à ces altitudes que les derniers ligneux luttent pour survivre face aux rigueurs du climat.

 

 

 1-Vallon des Pourettes sous la Brèche Nord des Lacs Roberts à Chamrousse

(photo Belledonne en Marche)

 

Les arbres perdent en taille, se rabougrissent au fur et à mesure où l’on s’élève. Leur croissance devient très lente. Les hêtres ont disparu, les sapins sont quasiment absents, seul les épicéas tentent encore un dernier assaut.


Les pins cembros et les pins crochets dominent et sont parfois à la faveur d’une tourbière, accompagnés par un bouleau. Quelques érables sycomores, saules marsaults et sorbiers des oiseleurs résistent encore.

 

 

2- Epicéa                            3- Sorbier des oiseleurs                             4- Myrtilles


La pente devient le domaine des arbustes buissonnants, rampants, comme les genévriers nains, les myrtilles, les raisins d'ours.


A cet étage, le geai des chênes cède la place au cassennoix moucheté, le merle à plastron vient annoncer le printemps et le lièvre variable remplace le lièvre commun.

Les chamois, les bouquetins et les mouflons prennent le pas sur les cervidés, cerfs et chevreuils.

 

 

 5- Marmotte                                                       6- Bouquetins

 


C’est le dernier refuge de l’écureuil et de la martre. La marmotte fait son apparition surveillant attentivement les déplacements des aigles et des chiens errants.


Un oiseau mythique constitue l’emblème de ces lieux. Aux confins de la lande à rhododendrons, le tétras lyre, gratifie de ses parades nuptiales les lèves-tôt discrets.

En hiver, il est très sensible à la trop importante fréquentation humaine engendrée par les sports de glisse et les promeneurs en raquettes.

Etre trop souvent dérangé en période de froid peut lui être fatal. (Voir site FDCI : plan agrifaune)

 

A cet étage, l’homme et ses troupeaux trouvent leurs quartiers d’été nommés alpages ou estive dans le Sud. C’est le début de l’alpe. Les bêtes arrivent aux mois de juin pour profiter des pâtures fraîches et fleuries qui enrichiront de leurs saveurs les fromages et les viandes. Pendant ce temps, l’herbe des pâtures de l'étage collinéen aura le temps de reprendre de la vigueur avant l’automne.

 

 

 

 


L’homme trouve là le terrain idéal pour donner libre cours à son instinct de conquérant. Les activités de pleine nature y sont légion et tendent en certaines places à confisquer l’espace naturel et montagnard au profit d’une logique économique.

Néanmoins, le tourisme maintient l’équilibre économique local de manière directe ou indirecte et contribue à fixer la population locale par le biais de la pluriactivité.

 

Les Stations de Belledonne, le Collet d'Allevard, les 7 Laux et Chamrousse, sans oublier le foyer de ski de fond du Barioz, assurent une offre touristique de qualité qui draîne à tous les étages de la Chaîne de Belledonne des familles en vilégiatures.

 

 

7- Bergerie de Chamrousse au coeur des pistes de ski

 

Aujourd’hui, les activités traditionnelles de l’alpe comme le pastoralisme, les activités de loisirs et l’industrie touristique cohabitent de mieux en mieux. Grâce à la prise en compte de cet espace dans sa globalité, tous reconnaissent la nécessité et l'intérêt d’une gestion durable des ressources naturelles…

 

 

8- Abri du Pré du Mollard                                                                 9- Cabane du Lac Léat

 

 

Découvrir les autres étages

(photos 1, 2 et de 4 à 9 Belledonne en Marche, photo 3 ADHEC)



11/04/2011
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