Étage montagnard

L’étage montagnard : de 850 m à 1650 m



A cet étage s’opère la première transition marquée. Dans les parties basses de l’étage montagnard, certains feuillus tendent à disparaitre, alors que les premiers conifères font leur apparition.


Puis progressivement la tendance s’inverse. Les pins sylvestres à l’adret et les sapins à l’ubac prennent peu à peu le pas sur les chênes et les hêtres. L’épicéa fait son apparition de manière souvent marquée dans le paysage, parfois sous forme de « timbre-poste ».Très apprécié dans la filière bois pour sa croissance rapide, il a souvent bénéficié des faveurs des exploitants forestiers.

 

 

 1- Hêtraie                2- Forêt de Revel               3- Cône d'épicéa            4- Pommes de pin sylvestre

 


Enfin, aux dernières limites de cet étage apparaissent les premiers conifères d’altitude tels que les pins cembros et les pins crochets.


Du côté de la faune, la plupart des espèces de l’étage collinéen s’accommodent à l’étage montagnard. Les cerfs font leur apparition au cœur de la grande hêtraie-sapinière. Dans les parties les plus rocheuses, où les escarpements limitent fortement la présence humaine, les chamois colonisent déjà les pentes.


C’est l’étage de prédilection de la fourmi rousse des bois qui s’approprie la forêt sous forme d’immenses colonies de fourmilières.

En hiver, afin d’éviter le manque de nourriture et la fatigue engendrés par la présence de la neige, certaines espèces effectuent une migration altitudinale et rejoignent l’étage collinéen.

 

 

4- Trompettes Chanterelles                                                                            5- Plantule de hêtre


 Cet étage est pour l’homme un espace ambigüe où les peurs et les croyances ont inspiré des contes et légendes.

Il est néanmoins un refuge indispensable pour assurer la subsistance des anciennes communautés montagnardes entre l’austérité des cimes et le danger des crues dans la vallée :

  • Les pentes y sont moins abruptes par endroits pour les cultures.
  • Les animaux domestiques y pâturent.
  • Les hommes trouvent de quoi se chauffer et de quoi se nourrir en glanant des fruits ou des champignons.
  • La forêt constitue une protection physique contre les glissements de terrain, les chutes de pierre et les avalanches.

 

Elle est aussi une pièce maîtresse dans la charpente de l’économie montagnarde.

Aujourd’hui, cet équilibre entre l’homme et son environnement est fragile et rares sont les habitants de Belledonne qui perpétuent ce mode de vie rurale basé sur les savoirs-faire ancestraux…

Plusieurs agriculteurs de montagne se sont rassemblés au sein de l’Association  pour le Développement de l'Agriculture de BELLEDONNE (ADABEL) afin de valoriser leurs produits, de défendre leurs intérêts, pour mieux assurer leur avenir.

 

 

6- Forêt du Gleyzin                               7- Grumes                           8 Scierie Vallée des Huiles


Notons que la forêt fournit encore à certaines communes l’essentiel de leurs ressources et la filière bois est active en Belledonne.

 

 

Déouvrir les autres étages...

 
 
(Photos Belledonne en Marche)


11/04/2011
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