Étage alpin

L’étage alpin de 2200 m à 2500 m

Les arbres ont disparu et les arbrisseaux même rampants se font de plus en plus rares. La roche et les éboulis dominent, laissant quelques places aux graminées qui au printemps et en été se partagent l’espace avec de très nombreuses fleurs d’altitudes.

Silènes acaules Linaires des Alpes Gentiane de Koch Joubarbe des toits

Naines, duveteuses, en rosette, rampantes mais presque toutes chatoyantes, les fleurs de montagne développent toutes sortes de stratégies pour lutter contre des conditions de vie rigoureuses.

En Belledonne, ces couleurs se reflètent dans une multitude de lacs. Dans un creux laissé par les glaciers d’antan, ils ont trouvé un écrin ou faire miroiter leurs eaux limpides. Les moins profonds se comblent et deviennent des tourbières où l’on rencontre les linaigrettes, la grenouille rousse, le triton alpestre, les droséras et de nombreuses libellules.

Lac Longet Lac Blanc Lac de la Sagne Lac Claret

Les renards et les sangliers font leur dernière apparition, le lagopède et l’hermine résistent encore.

Les bouquetins et les chamois règnent en maîtres sur le domaine du vide.

C’est par ces hauteurs qu’est arrivé le loup. De retour dans l’espace montagnard, le loup soulève à lui seul des montagnes de passions et suscite les sentiments les plus partagés au sein de la population.

Cabri Jeunes bouquetins Bouquetin mâle Hermine

Avant son retour et depuis fort longtemps, seuls les bergers, gardiens de refuge, alpinistes et randonneurs se côtoyaient dans cet espace, peu ou pas utilisé en Belledonne par les sociétés de remontées mécaniques.

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